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Les potins de Ionard

Les scieurs de long

22 Août 2010 , Rédigé par Ionard Publié dans #Gourdon - canton et environ

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Première photo:

Sabot et bille de bois pour vous parler des scieurs de long.

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"Les scieurs de long débitaient de longues pièces de bois dans le sens du fil, ils obtenaient des planches, plateaux, poutres, chevrons, voliges etc. Nous leur devons les étais des mines, les traverses de chemin de fer, les merrains des tonneaux, le bois des allumettes....

Ils intervenaient aussi bien pour la construction d'un hangar ou d'une barque que pour  celle d'un  château ou d'un très gros bateau. 

Ils intervenaient partout grâce à leur équipement léger, à une grande facilité de mobilité et à une main d'oeuvre nombreuse et bon marché.  

Ils se déplaçaient facilement de chantier en chantier, transportant la scie, les haches  chaînes et passe-partout, leur outillage était sommaire.

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P1020251Ceinture de flanelle grise pour ceux qui travaillaient la terre (les scieurs de long de haute-Corrèze étaient avant tout des paysans), bleue pour le travail du bois, rouge pour le travail du fer.

Une équipe de scieurs de long ne comprenait pas moins de deux ouvriers. L'équipe type en comptait trois : le doleur (équarrisseur)  (équarrir : en partant du bois rond, le rendre carré) ou  bûcheur, place réservée au chefd'équipe.  Celui-ci avait acquis son autorité par son habileté à aiguiser les lames d'outils, son esprit d'entreprise. Le doleur s'occupait des repas.

 


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P1020287Un morceau de lard pour graisser la chaîne.

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De jeunes spectateurs attentifs!

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Le chevrier était le scieur d'en haut. Dans une équipe de deux c'était le chef ou le singe qui occupait cette place, le renard  était le scieur d'en bas.  Le sciage progressant, le scieur du bas finissait assis  au sol pour pouvoir tirer à lui la scie ; quant à celui du dessus il paraissait dans une position d'équilibre tout à fait inconfortable.

Ceux qui étaient originaires du Plateau de Millevaches et plus précisément de la Haute Corrèze, où jadis, on se chauffait à la tourbe, il n'y avait pas de forêts, une traddition des scieurs était de ramener des jeunes plants de chênes qu'ils plantaient ensuite en bordure des chemins, dans les prés de fauches."

Extrait du très beau livre d'Annie Arnoult

Prochainement article sur la laine.

 

 

 

 

 

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C
<br /> Tu vois ça complète bien mon article avec ses chansons drôles !<br /> <br /> <br /> Très intéressant, j'adore apprendre ces vieux métiers d'antan.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caro<br />
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O
<br /> <br /> quelle belle expérience pour tous ces jeunes de voir comment travaillait leurs ancetres, c'etait pas une vie facile a l'epoque, et cela leur permet peut etre de redecouvrir la vie des bucherons,<br /> chose que l'on a du mal a imaginer maintenant avec les nouvelles techniques.<br /> <br /> <br /> mon arrière grand pere paternel travaillait dans la foret et ma grand mère et mon père m'ont raconté comment se passait le travail des hommes et des femmes avant 1900.<br /> <br /> <br /> bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> un poéme du dimanche .... en passant ...tout simplement<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une vague de vie<br /> <br /> <br /> Étoile blanchâtre<br /> des dimanches aux chairs vives<br /> escalade de désirs<br /> le sillage de ta voix<br /> fait mousser des furolles nues<br /> Tu éblouis la pâleur des tropiques<br /> Tu terrasses l’envie de mordre<br /> aux versants de ta bouche azurée<br /> J’ai suivi la courbe de tes hanches<br /> élastiques<br /> soleil des lumières<br /> flèche des soirs de mai<br /> ton remous nageait<br /> dans le jeu des feuilles de marronniers<br /> L’éclair ramifié de tes dents<br /> échauffait la vie hallucinante<br /> de boire à souhait pour goutter ton délire<br /> les voluptés de ta peau<br /> récif des frissons de corail<br /> Je t’érige la statue du désir<br /> <br /> Robert Rius, Frappe de l’Écho, éd. Surréaliste, mai 1940<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Jolie fête. Très sportif de scier. Je n'y suis jamais arrivée !!!<br /> <br /> <br /> De retour de vacances. Deux semaines sans internet (de vraies vacances) contente de te retrouver. un petit coucou pour te remercier des quelques mots déposés pendant mon absence. Le temps de<br /> vider mes valises, concevoir quelques articles sur mes deux blogs et je reviens.... A bientôt.<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> Eglantine :http://quaidesrimes.over-blog.com<br /> <br /> <br /> Martine : http://www.cergyrama.com<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> bisous<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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