Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les potins de Ionard

Potimarrons et courges de Provence

16 Octobre 2009 , Rédigé par Ionard Publié dans #Le jardin de la Grande Ourse

Voilà quelques photos de ces légumes d'automne tant appréciés!
Potimarrons et courges de Provence!






Hier soir je les ai tous rentrés sous la véranda......ça brade! (en limousin cela veut dire ... geler!)
Bientôt le toit du hangar va être refait.....

Epinards et rutabagas profitent bien!

Moi j'étale du blanc dans ma cuisine pour cacher la misère!
Un beau frigo arrive aujourd'hui! quoique! En ce moment le rebord de fenêtre pourrait presque suffire à conserver les aliments!
On recherche les artisans pour apporter un peu de confort dans la maison!
Et ce n'est pas gagné!
Je viens vous visiter ce soir et merci d'être là!
 
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Bonjour ma chère lonard<br /> Quel jardin !!! mais quel !mais quel travail que cela doit donner !!!<br /> Bonne journée mon amie<br /> gros bisous MEL<br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> après un long silence, je peux reprendre le chemin de par chez toi, et c'est pour voir qu'il n'y fait pas bien chaud mais que le potager est beau et que des travaux avancent<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> il ne géle pas encore chez nous, la mer nous préserve<br /> mais dis moi une sacré récolte que vous avez fait là.<br /> de quoi faire de bons petits plats,<br /> toujours dans les travaux !!!! bravo , biz<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Belle collection de courges pour les soupes d'hiver à la Grande Ourse.<br /> Courage et patience te seront nécessaires. Tu le sais bien<br /> Je pense à toi Dany, dans ta Haute-Corrèze.<br /> Bises et bonne journée.<br /> Sophie<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> moi j'adore les potimarrons!<br /> En cette froide soirée qui débute un petit texte et un gros bisous<br /> <br /> <br /> poésie de William Chapman<br /> <br /> <br /> Depuis un mois il neige à flots. La nuit dernière<br /> Il a plu. Maintenant sous la froide lumière<br /> Du soleil hivernal le givre immaculé<br /> Étincelle aux rameaux du grand bois constellé.<br /> Quel séduisant tableau ! quelle vaste féerie !<br /> Chaque fourré devient une cristallerie ;<br /> Et les blancheurs du lait, de la nacre, du sel,<br /> De l’onyx, de l’argent, de la nappe d’autel,<br /> Sur les branches du Pin, du chêne et de l’érable<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> S’entremêlent dans une harmonie ineffable.<br /> Parfois des rayons d’or frappent l’arbre qui luit,<br /> Et l’on dirait alors qu’au milieu de la nuit<br /> Une fée a touché du bout de sa baguette<br /> Les fûts de la forêt solitaire et muette,<br /> En a fait les piliers d’une église sans nom ;<br /> On songe au merveilleux temple de Salomon,<br /> Aux trésors apportés du Pérou par Pizarre.<br /> Parfois sur ces piliers d’agate et de carrare<br /> Une ombre passe et fait évanouir soudain<br /> Le vif scintillement de ce nouvel Éden.<br /> Et le bois assombri, que nul souffle n’agite,<br /> Devient la grotte où pend la blanche stalactite ;<br /> Le soleil, mi-voilé d’un nuage blafard,<br /> Entre d’épais massifs glisse un tremblant regard,<br /> Tandis qu’aux alentours un feu d’apothéose<br /> Sur les rameaux vitreux met une lueur rose<br /> Projetant sur la neige un reflet de vermeil.<br /> Mais un nuage encor nous cache le soleil :<br /> Le morne clair-obscur des vieilles basiliques<br /> Filtre à peine à travers les fûts mélancoliques<br /> Du temple indescriptible habité par l’Hiver ;<br /> Puis tout à coup des traits lumineux fendent l’air,<br /> Et, frappés par ces traits comme par un bolide,<br /> Le frimas étoilé, le glaçon translucide,<br /> Reprennent leur éclat ; et notre œil ébloui<br /> S’enivre de nouveau d’un spectacle inouï ;<br /> Que ne saurait décrire aucune langue humaine<br /> Est-ce un rêve ? Toujours une nouvelle scène<br /> Du long panorama dessiné par le gel<br /> Se déroule au sommet du grand bois solennel,<br /> Comme un drapeau géant tissé de blanche soie<br /> Sous la mitraille d’or du soleil qui flamboie.<br /> Tantôt, aux vifs rayons qui pleuvent du ciel bleu,<br /> L’immensité s’embrase : on croirait que le feu<br /> Dévore, comme en juin, la forêt centenaire.<br /> Tantôt, dans plus d’un arbre inondé de lumière,<br /> Par un mystérieux et magique travail<br /> La branche se transforme en rameau de corail.<br /> Tantôt, le chêne altier, qu’hier tordait Eole,<br /> Prend l’aspect d’une immense et riche girandole.<br /> Tout ce que le ciseau patient du sculpteur<br /> Dans le marbre ou le bois sait créer d’enchanteur<br /> En ciselant le lis, le lotus et l’acanthe,<br /> Scintille sous les arcs de la forêt géante.<br /> Tout ce que le ciseau du maître à l’œil de feu<br /> Peut, comme un blanc reflet de la maison de Dieu,<br /> Déployer dans l’abside, autour du tabernacle,<br /> Serait terne à côté de ce mouvant spectacle.<br /> <br /> Mais peut-être demain le grand flambeau des cieux<br /> Fera fondre les fleurs du givre radieux,<br /> Et tout ce vaste éclat de prodige et de rêve<br /> Devra s’évanouir comme la lueur brève<br /> D’un espoir qui, parfois illuminant nos jours,<br /> Brille quelques moments et s’éteint pour toujours.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre