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Les potins de Ionard

Les jardins de Colette

3 Novembre 2010 , Rédigé par Ionard Publié dans #Femme d'exception

Les quelques lignes en bleu étaient bien sûr l'écriture de Colette.

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Vous l'aviez presque tous devinée! Bravo!!

Elle parlait de sa fille Colette de Jouvenel dite Bel Gazou qui a passé sa petite enfance à Castel Novel chez son père Henri de Jouvenel, deuxième mari de Colette.

En septembre nous avons poussé les portes de ces magnifiques jardins installés à Varetz en Corrèze, pas très loin de Brive.

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J'ai pensé partager avec vous cette visite.

Et il y a beaucoup à voir!

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On commencera par le jardin du haut et le jardin du bas à Saint Sauveur en Puysaie!

 

A demain donc!

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N
<br /> <br /> Coucou Dany, pas de visite de ton blog depuis quelques semaines, le temps passe si vite- Colette et la Puissaye ou j'aime tant y aller, et pour moi le "jardin de Colette" c'est un délicieux thé<br /> parfumé- Il y a tant à dire sur elle n'est ce pas-<br /> <br /> <br /> A bientôt de nous revoir sur les routes, enfin dans quelques mois, ici  l'hiver pointe son nez- Bises à vous 2 - Régis et Nadine<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Novembre<br /> <br /> <br /> Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;<br /> et la saison des roses est bien vite écoulée.<br /> SADI.<br /> <br /> <br /> Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore,<br /> Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,<br /> Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,<br /> Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles,<br /> Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,<br /> Comme un enfant transi qui s'approche du feu.<br /> <br /> Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne,<br /> Ton soleil d'orient s'éclipse, et t'abandonne,<br /> Ton beau rêve d'Asie avorte, et tu ne vois<br /> Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée,<br /> Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée<br /> Qui baignent en fuyant l'angle noirci des toits.<br /> <br /> Alors s'en vont en foule et sultans et sultanes,<br /> Pyramides, palmiers, galères capitanes,<br /> Et le tigre vorace et le chameau frugal,<br /> Djinns au vol furieux, danses des bayadères,<br /> L'Arabe qui se penche au cou des dromadaires,<br /> Et la fauve girafe au galop inégal !<br /> <br /> Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes,<br /> Cités aux dômes d'or où les mois sont des lunes,<br /> Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel,<br /> Tout fuit, tout disparaît : - plus de minaret maure,<br /> Plus de sérail fleuri, plus d'ardente Gomorrhe<br /> Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel !<br /> <br /> C'est Paris, c'est l'hiver. - A ta chanson confuse<br /> Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse.<br /> Dans ce vaste Paris le klephte est à l'étroit ;<br /> Le Nil déborderait ; les roses du Bengale<br /> Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ;<br /> A ce soleil brumeux les Péris auraient froid.<br /> <br /> Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue,<br /> Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue.<br /> - N'as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor<br /> Quelque chose à chanter, ami ? car je m'ennuie<br /> A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie,<br /> Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d'or !<br /> <br /> Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ;<br /> Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes,<br /> Entre mes souvenirs je t'offre les plus doux,<br /> Mon jeune âge, et ses jeux, et l'école mutine,<br /> Et les serments sans fin de la vierge enfantine,<br /> Aujourd'hui mère heureuse aux bras d'un autre époux.<br /> <br /> Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines,<br /> Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ;<br /> Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté,<br /> Et qu'à dix ans, parfois, resté seul à la brune,<br /> Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune,<br /> Comme la fleur qui s'ouvre aux tièdes nuits d'été.<br /> <br /> Puis tu me vois du pied pressant l'escarpolette<br /> Qui d'un vieux marronnier fait crier le squelette,<br /> Et vole, de ma mère éternelle terreur !<br /> Puis je te dis les noms de mes amis d'Espagne,<br /> Madrid, et son collège où l'ennui t'accompagne,<br /> Et nos combats d'enfants pour le grand Empereur !<br /> <br /> Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille<br /> Morte à quinze ans, à l'âge où l'oeil s'allume et brille.<br /> Mais surtout tu te plais aux premières amours,<br /> Frais papillons dont l'aile, en fuyant rajeunie,<br /> Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie,<br /> Essaim doré qui n'a qu'un jour dans tous nos jours.<br /> <br /> <br /> victor-hugo<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> vite la suite ...bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> toujours agréable à découvrir<br /> <br /> <br /> bizous et bonne semaine<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> et elle aimait les chats! :))<br /> <br /> <br /> bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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